• Lorsque la lueur du jour atteint les yeux
    Parant l'âme de ses plus beaux reflets d'or
    Elle illumine le coeur et le bonheur se veut
    L'unique paysage que l'on cueille en trésor

    C'est qu'elle plonge cette onde bienfaisante
    Jusqu'aux profondeurs où elle ne fut qu'un mirage
    Pour aller renflouer les anciens naufrages
    Des ses ondes scintillantes

    Aux coeurs fragiles elle invite aux voyages
    Epousant les rêves et caressant le rivage
    C'est un papillon se glissant comme une larme
    Mais dont la beauté refleurit les couleurs de l'âme

    Il suffirait d'un souffle pour que ses ailes s'envolent
    Et pourtant il reste auprès de sa colombe
    Avant qu'elle ne fonde comme neige au soleil qu'on vole
    Quand il joue à cache-cache avec l'ombre

    Aux faisseaux de couleurs il suspend le temps
    Sa caresse amoureuse est un vrai talisman
    S'emparant du coeur de la rose fanée
    Pour y déposer le bonheur en perle de rosée

    Et les rayons enrubannés de chaque seconde
    S'étirent langoureusement
    En ruisseaux de débâcle sur la terre féconde
    Jusqu'à dilater les veines du nouveau printemps

    C'est la vie qui s'enfuit au gout de l'espoir
    Avec une éclaircie dans le profond du regard
    C'est le temps qui s'envole petit à petit
    Couronné de promesses et confiant vers l'infini

    C'est la cascade qui infuse sa caresse sur la peau
    Et qui gorge de tendresse la mousse et le lierre
    L'aurore cinglante qui éveille l'âme des joyaux
    Le brasier intérieur embrasé de lumière


    Ghislaine et Chimay
    Janvier 2005



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